Wednesday, June 3, 2009

Mercredi, c'est ciné! #7


"Sunshine" de Danny Boyle a été pour moi un de ces films pour lesquels on a un coup de foudre à retardement. Je l'avais attendu impatiemment et fébrilement pendant les quelques mois précédant sa sortie pour finalement être déçue; même si je n'avais pas pour autant trouvé le film mauvais mais juste bien, bien n'étant pas acceptable au regard de mes attentes.
Il a fallu que je le revois plus d'un an plus tard à la télé pour réaliser qu'il n'est rien d'autre qu'un chef d'œuvre. A la seconde vision du film, je me suis dit: "Wow, ce film est génial" puis à la troisième: "C'est un des meilleurs films qu'il m'ait été donné de voir"... Ainsi au fil des 6 rediffusions dont je n'ai raté absolument aucune, il me paraissait de plus en plus évident que "Sunshine" était LE film de ma vie, celui pour lequel je pourrais défier vents et marées. Etant d'un caractère très passionné, il est vrai que je serai prête à "mourir" pour de nombreuses choses mais disons que je serai prêtes à mourir plusieurs fois pour ce film. Bref tout ce qui suit ne sera pas du tout objectif, vous êtes prévenus. Et ceux qui n'ont pas encore vu "Sunshine" devrait s'abstenir car l'extrait à suivre dévoile la fin de l'intrigue.


L'un des nombreux atouts de ce film est sa photographie et l'utilisation magistrale des couleurs. Chaque plan est d'une beauté à pleurer, c'est un film qui se contemple plus qu'il ne se regarde. Danny Boyle, excellant dans la choix de la musique, ne déroge pas à la règle avec "Sunshine": Murphy nous livre ici une musique dont chacune des notes s'adaptent parfaitement aux images et nous transportent aux côtés des personnages (qui n'a rien à envier à celle de Clint Mansell qui a pourtant servi à la bande-annonce).

La scène qui suit est primordiale dans le déroulement de l'histoire, Capa après avoir désarmé la bombe tente tant bien que mal de quitter le vaisseau. Pendant ces minutes constituant le point culminant de l'histoire; l'émotion, la beauté visuelle et la musique atteignent leur paroxysme nous laissant pauvres petits spectateurs complètement désarmés face à ce déluge de somptuosités.




John Murphy-"The Surface of the Sun"(mp3)