Friday, February 12, 2010

Comment j'ai passé toute la nuit devant ma télé...

Hier soir j'ai passé près de 7h devant ma télé à regarder une seule et unique chaine: Arte. Voilà ce que j'en ai tiré.

20h35-23h35: "Magnolia" de Paul Thomas Anderson.
J'avais détesté "Punch Drunk Love", adoré "There Will Be Blood" et j'attendais depuis des années de pouvoir enfin voir ce film. Sa durée me rebutait systématiquement, voir un film de 3h au cinéma passe, mais chez soi sur son canapé devant la télé, çà me paraissait un peu plus insurmontable.
Et pourtant chaque image, chaque seconde est nécessaire, il n'y a pas eu de scène en trop: tout s'enchaine parfaitement et à la fin du film on se rend compte que, ben, 3h c'est pas si long que çà.
Je ne sais toujours pas si j'ai aimé ou non ce film mais je dois bien reconnaitre que la réalisation de Anderson est telle que je l'avais connue jusque là: inventive et parfaitement maitrisée. Je n'ai malheureusement pas été autant touchée par l'histoire que je l'aurais voulu mais bon, çà arrive. En tout cas, une scène restera gravée dans ma mémoire; au moment où chacun des personnages croit avoir touché le fond arrive cette séquence de génie où ils se mettent tous à entonner une chanson reflet quasi parfait de la palette d'émotions qu'ils ressentent, et rien que pour çà: "chapeau".






23h40-00h30: One Shot Not.
Je dois reconnaitre que pendant cette émission j'ai jonglé entre l'écran de mon ordi et celui de ma télé, je n'en ai donc pas retenu grand chose si ce n'est que çà fait plaisir de revoir Patrice.
"You Always You".

"No Excuse".




00h35-1h30: Tracks.
Cette émission est sans aucun doute celle que je préfère toutes chaines de télé et toutes époques confondues, elle formait un duo infernal avec 120minutes de MTV2 qui a malheureusement été déprogrammée en 2008 je crois. Elle m'a fait redécouvrir les White Rabbits, dont je n'ai jamais été très fan, sous un autre jour avec un live de "Percussion Gun".





1h35-3h: Mika en Live.
Je me suis souvenu à quel point les mélodies de ce monsieur étaient entêtantes et enivrantes, on aura beau dire ce qu'on veut, il a tout compris à la pop et je peux vous dire que remuer des fesses dans son lit en tapant des mains alors qu'on est épuisée en est un signe des plus parlant.
"One Foot Boy".




Voilà donc un résumé rapide de ma soirée mouvementée mais je crois que la chose la plus importante à retenir est que j'aurai atteint des sommets d'inactivité et de paresse en digne enfant des années 2000. Pour le coup, je vais faire la fête ce soir tiens...